CFDT-Culture – déclaration de la CFDT-CULTURE au comité technique ministériel du 12 novembre 2020
Vous avez des questions ? Écrivez-nous à covid-19@cfdt.fr
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L’intersyndicale de la BnF CFDT – CGT – FSU et SUD Culture a décidé de ne pas siéger au CHSCT exceptionnel du 6 novembre qui devait examiner « le schéma d’organisation de l’activité ». La déclaration suivante a été lue par la secrétaire de l’instance :
DIALOGUE SOCIAL CONFINÉ, DIALOGUE SOCIAL ÉTOUFFÉ !
Un Cabinet et une administration sourdes aux agents !
« Il est temps de siffler la fin de la récréation », sic !!!
C’est ainsi que la directrice de Cabinet de la ministre de la Culture s’est adressée aux représentants des organisations syndicales représentatives des personnels comme s’ils n’étaient que des gamins dissipés qui refusent de rentrer dans le rang, alors qu’ils étaient présents pour parler de la sécurité et de la santé des agents qui vont subir une énième réorganisation.
L’administration, qui travaille depuis le début du confinement en vase clos et dans la précipitation sur des questions concernant votre santé et votre sécurité dans le conteste inédit de pandémie inédit COVID 19, se retrouve aujourd’hui dans une situation d’irresponsabilité totale à 4 jours du déconfinement imposé par l’État.
La CFDT-CULTURE ne peut que constater les conditions extraordinaires d’organisation et de consultation de ce comité technique ministériel.
Nous pouvons admettre que ces modalités seraient justifiées par les circonstances actuelles. Cependant nous considérons que celles-ci ne sont absolument pas compatibles avec un dialogue social que l’on soit en « mode dégradé » ou non. Les audioconférences qui se sont tenues régulièrement n’exonèrent pas du respect des instances.
Le Comité technique ministériel est toujours un rendez-vous important du dialogue social et de la démocratie sociale mais cette séance téléphonée n’est pas une séance comme les autres. En France à ce jour, l’épidémie de coronavirus a fait plus de 25 000 victimes dont 9375 dans les EHPAD, et c’est sans compter hélas les décès à domicile dont le chiffre reste encore inconnu.