Déclaration de la CFDT-CULTURE au CNAS du 17 juin 2025

 

Tout d’abord, nous souhaitons la bienvenue à Madame SZARZYNSKI au ministère de la culture et dans ses nouvelles fonctions. Nous ne doutons pas que nos relations seront basées sur la confiance, la transparence et la volonté commune d’œuvrer aux intérêts de tous les personnels du ministère, quel que soit leur statut, leur lieu d’affectation et leur fonction.

La séance de ce jour examinera, entre autres, deux sujets d’importance : La subventions aux associations pour les fêtes de fin d’année et la relève des plafonds et des montants des prestations sociales.
Commençons par les associations. Loin d’être un superflu, les associations jouent un rôle capital dans la vie des personnels.
Plus que jamais, avec la généralisation du télétravail, le rôle des associations est essentiel dans la cohésion des collectifs. Les subventions aux associations pour leurs arbres et cadeaux de Noël que nous examinons aujourd’hui sont donc d’une importance réelle pour que perdurent des moments de convivialité et de partage entre collègues, pour créer du lien et lutter contre l’isolement de certains. C’est également un moment où toutes et tous sont sur un même pied d’égalité. C’est pourquoi la CFDT-CULTURE souhaite que les associations bénéficient d’une subvention suffisante pour réaliser leurs projets les plus fédérateurs.
Concernant la relève des plafonds et des montants des prestations sociales, nous nous en réjouissons. Cela va dans le sens de ce que soutient la CFDT-CULTURE au sein de cette instance : Un accès le plus large possible aux prestations proposées.
Là encore il ne s’agit pas de superflu. L’accès à ces prestations sont une première prévention contre la précarité qui peut toucher chacun, rapidement et avec des conséquences parfois dramatiques.
C’est pourquoi la CFDT-CULTURE s’inquiète d’une baisse de budget qui vendrait inévitablement gripper cette belle dynamique.
Nous comptons sur toute l’efficacité du Bureau de l’action sociale (BAS) pour communiquer largement sur les prestations sociales auprès de tous les opérateurs. Malgré un effort d’information conséquent nous ne pouvons que constater qu’il reste du chemin à parcourir pour que tous les agents aient le même accès à cette information. A ce titre, nous demandons que les informations disponibles sur Sémaphore concernant les missions du BAS et les prestations sociales soient systématiquement relayées aux personnels par les établissements.
Concernant les bilans, ils nous indiquent que le profil des bénéficiaires ne change guère : Femme, catégorie B ou C, entre 40 et 60 ans. Nous ne pouvons que regretter que les politiques d’égalité professionnelle peinent encore à réduire des inégalités qui conduisent les femmes à une plus grande précarité. Là encore, l’accès aux prestations sociales est indispensable pour redonner un peu de respiration et de soutien aux personnes qui en ont besoin.
Le logement représente à ce jour plus de la moitié du budget d’un foyer en île de France. Bien que des efforts conséquents soient faits en matière de logement, cela reste insuffisant alors que l’accès à un logement proche de son lieu de travail est une nécessité, un facteur d’égalité et la garantie de meilleures conditions de travail.
A ce titre, la CFDT-CULTURE demande un renforcement de la cellule logements.
Enfin, nous sommes en attente du rapport de l’IGAC sur l’audit mené sur les associations du Ministère.
Ce rapport nous permettra de mesurer les actions à mettre en œuvre pour rendre plus efficientes les missions des associations et ainsi d’en augmenter le nombre d’adhérents par une meilleure accessibilité. Toutefois, la CFDT-CULTURE revendique que la mutualisation et la rationalisation des activités proposées aux adhérents n’ait pas pour conséquence de standardiser les modèles existants mais continue de tenir compte des spécificités régionales et culturelles des territoires dans lesquels elles sont implantées.

L’action sociale est et restera une priorité pour la CFDT-CULTURE. Elle est ce qui relie, ce qui fédère, ce qui aide dans les moments difficiles. Elle est en un mot indispensable et ne doit en aucun cas être la variable d’ajustement du budget de notre ministère.